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A l’initiative des maires des communes de Saint Médard en jalles et de Lacanau, Stéphane Delpeyrat et Laurent Peyrondet, une réunion publique autour du projet de liaison ferroviaire de « tram-train » Bordeaux –Lacanau a réuni plus de 150 personnes mardi 12 mars 2024 au centre Pierre Mendès France de Saint Médard en Jalles.
Deux articles dans la presse dont un dans le Figaro, le 19/20 de France 3 qui lui consacre un sujet ; effectivement l’heure du tram-train est venue.
Il est agréable quand on milite depuis des années, sans que les cénacles territoriaux daignent s’entrouvrir à l’idée d’une liaison Bordeaux –Lacanau, de lire dans la presse : « les maires de ce corridor réaffirment leur intérêt à la réouverture d’une liaison ferroviaire entre la métropole et Lacanau, un axe oublié des projections du RER métropolitain. »
Régulièrement le patronat girondin s’épanche dans le journal Sud-Ouest sur les difficultés de circulation dans le département devenues un handicap sérieux pour l’activité économique. Une situation en constante dégradation, qui va prendre des proportions énormes avec l’entrée en vigueur de la ZFE au 1er janvier 2025.
Va-t-on assister à un énième épisode du feuilleton : le tram à Saint Médard ? Tout porte à la croire, tant le nouveau schéma de mobilité présenté par la Métropole offre l’occasion à Jacques Mangon de paraitre comme le chantre du tram, histoire de faire le buzz, de se refaire la cerise, comme on dit, en rendant responsable de la situation la nouvelle municipalité.
Nul besoin d’être un fin analyste pour découvrir l’imposture depuis des années de la politique des transports menée par la Métropole.
Il est établi depuis la sortie en août dernier du sixième rapport du GIEC, que le réchauffement climatique n’est pas une vue de l’esprit, qu’il s’intensifie et gagne en rapidité.
Eté 2008 fleurissait à l’initiative de la section du PCF du canton, les premières affiches pour un tram-train Bordeaux Lacanau.
Dès qu’il est question de mobilité, de déplacements dans la Métropole, on a la désagréable impression d’être, malgré nous, acteurs d’un remake du film « Un jour sans fin ». Vous savez, ce film où le personnage principal est bloqué dans une ville et revit sans arrêt la même journée, les mêmes évènements.
Mr Mangon, Mr Vroum Vroum, prétend avoir laissé une Ferrari en héritage à la nouvelle municipalité, tant sa gestion fut d’après lui excellente.
Une gestion adoubée par le journal de la finance « La Tribune » référence pour le patronat et les investisseurs immobiliers.
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