En ce début d’année, à chacun ses étrennes. A la bourse, on sabre le champagne, on récolte les bénéfices, on scrute déjà les futurs licenciements et la courbe ascendante du taux de profit qu’ils occasionnent, on échafaude les scenarii pour que l’argent aille à l’argent : en 6 jours, les patrons du CAC40 ont déjà gagné plus que leurs salariés en un an. Dans les foyers populaires, 1,8 million de personnes bénéficiaires du RSA vont se voir imposer 15 heures de travail gratuit sous peine de ne plus percevoir d’allocation.
Expression clé : salaire
Jupiter est nu !
Il se prétendait dieu, maître des horloges, grand stratège, et on en passe…, Macron s’enferrant dans le déni nous a donné lors de son allocution télévisée, l’image peu louable d’un garçon arrogant se dédouanant dans une médiocre attitude en osant intégrer la gauche dans un front anti-républicain.
En finir avec la folle spirale de l’argent roi.
L’espace démocratique est désormais soumis aux exigences du capital, claironne sans ambages Macron sur un ton du travail accompli. L’intérêt général, l’intérêt du peuple, l’avenir du pays : il s’en lave les mains.
L’imposture nationale
« La propagande totalitaire n’a pas besoin de convaincre pour réussir, et même que ce n’est pas là son but. Le but de la propagande est de produire le découragement des esprits, de persuader chacun de son impuissance à rétablir la vérité autour de soi et de l’inutilité de toute tentative de s’opposer à la diffusion du mensonge. », dixit Georges Orwell. Cultiver le découragement, dévoyer la révolte, c’est à cela que s’adonnent les puissances d’argent.
Le choix du bon sens.
Il est des années dont nous sommes pressés d’en voir la fin, et avouons-le la terne année 2023 en est le symbole. Une année où rien ne nous aura été épargné : la guerre, le réchauffement climatique, la réforme des retraites, les attentats, la vie chère, l’inflation, la loi immigration, la haine comme projet politique.
Travailler vieux
Injonction Macronienne énoncée lors des vœux du président qui au demeurant n’a guère convaincu.
Pain au chocolat
« Le CAC 40, c’est 73 milliards de dividendes, et nous, c’est un pain au chocolat à la fin du mois ! » s’égosille un salarié en colère venu soutenir les raffineurs lors de la marche contre la vie chère le 16 octobre dernier.
Austérité, rigueur, sobriété…
C’est le chant sémantique du serrage de ceinture.
Un chant que l’on nous instille insidieusement depuis plus de 40 ans.
Fabien Roussel : « J’assume défendre le parti du travail. »
En déclarant préférer le travail au chômage, je n’imaginais pas provoquer pareille polémique.
Faites un test PC-F
« Je veux qu’il n’y ait si pauvre paysan en mon royaume qu’il n’ait tous les dimanches sa poule au pot. »(Henri IV, roi de France).
Les Élus
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