Austérité, rigueur, sobriété…

24, septembre 2022

Thématique Expressions : Emploi

C’est le chant sémantique du serrage de ceinture.
Un chant que l’on nous instille insidieusement depuis plus
de 40 ans.


Un leitmotiv culpabilisant envers les salariés, les sans-emplois.


Cela pour nous contraindre à accepter l’inacceptable : la baisse constante de la rémunération du travail, le chômage  endémique, l’affadissement des conquis sociaux (sécurité sociale, retraites, congés payés…)

De tout temps, la classe capitaliste – les possédants –  ont œuvré à diviser le monde du travail en les opposant pour conserver son pouvoir politique et économique.
La tendance générale de la production capitaliste (pour survivre entant que système) n’est pas d’élever les salaires moyens mais de les abaisser.


Renoncer de se battre contre cet état de fait pour vivre dignement, ce serait, selon MARX, « se ravaler à n’être plus qu’une masse informe, écrasée d’êtres faméliques auxquels on ne pourrait plus du tout venir en aide. »

Certes la hausse générale des taux des salaires entrainerait une baisse générale des profits, mais ne toucherait pas en somme au prix des marchandises. « MARX ».


Au vues des indécents « mégaprofits » que réalisent les multinationales de l’énergie, les taxer pour répondre aux besoins de la population, du pays, n’est pas une hérésie
.
Encore faut-il lutter sincèrement contre l’évasion fiscale et de les imposer de façon conséquente (toute une vie ne suffira pas pour dépenser ce qu’il engrange).


Peut-on se soumettre à l’idée que dans notre société les impôts reposent quasi uniquement sur la classe moyenne ?


D’où assurément, l’appétence des fondés de pouvoir du capital, au gouvernement depuis des années, de substituer l’impôt aux
cotisations des entreprises.

Dans l’attirail de ce processus « les revenus de substitution » .
Pourquoi obliger un bénéficiaire du RSA à travailler en partie pour lui attribuer ce revenu ?
Déjà c’est démontrer qu’il y a bien des besoins a satisfaire tant pour les gens, que pour le pays.

Alors pourquoi ne pas répondre a ces besoins en créant de véritables emplois en donnant une formation adéquate utile bien rémunérée afin de mettre un terme à la précarisation du travail ?


Partout dans les entreprises les salariés sont en souffrance par manque d’effectifs, du fait de conditions de travail déplorables, de salaires  misérables.
Depuis la pandémie du COVID, bon nombre de travailleurs, saisonniers, précarisés, se sont sentis quasiment abandonnés et en situation de survie.
Ils ont fait usage de la débrouille pour s’en « sortir » plus ou moins bien, tout en découvrant qu’une fois retirés les frais pour aller travailler, ils se trouvaient dans la même situation.

Une explication supplémentaire de ce phénomène sans précèdent de démission dans les entreprises et de pénurie de recrutement.
Ce n’est pas par la contrainte que l’on redonnera du sens au travail. Nous sentons bien que notre société se fragilise au regard de l’état de nos
hôpitaux, de nos écoles de nos services publics …de notre difficulté à répondre au changement climatique, comme cela s’est avéré cette été.
Il est nécessaire de créer des milliers d’emplois pour y pallier.
Evidemment tous les sans-emplois doivent accéder aux aides en attendant de trouver un emploi. Le rôle des politiques est de contribuer à l’intégration sociale des victimes du chômage.


Pour ce faire, viser son éradication par la construction progressive d’un système de sécurisation de l’emploi et de la formation.

Cela passe, en s’appuyant sur les mobilisations sociales et le travail des parlementaires par l’ouverture à tout salarié , aux jeunes sortant du parcours scolaire la possibilité d’entrer dans une convention de sécurisation individuelle. Il lui assurera d’être soit en emplois soit en formation avec maintien de son revenu.

Les jours heureux_programme de Fabien Roussel

Les jours heureux


Les communistes avec leur programme « la France des jours heureux » se sont engagés résolument dans ce combat .
Des expériences peuvent être déclinée
s localement. Nous y reviendrons.


C’est un conflit permanent avec les tenants du capital.

Lâcher pied dans ce conflit ,c’est se priver nous-même du droit de rêver a un monde meilleur tout en sachant que l’avenir appartient à ceux qui
continues de rêver.

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Les Élus

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