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29, janvier 2022

Thématique Expressions : Élections présidentielles 2022

Je veux qu’il n’y ait si pauvre paysan en mon royaume qu’il n’ait tous les dimanches sa poule au pot.

(Henri  IV, roi de France).

Royale empathie dont est incontestablement dépourvu notre roitelet –président, atteint d’un grave virus : la frénésie autocratique. La Vème République, sa monarchisation,  stimule la folie des grandeurs, une appétence à l’humiliation qui fait la marque de la politique de Macron basée sur la discrimination, la recherche de bouc-émissaires et l’autosatisfaction.

 

Plus inquiétante est la déconnection de la gauche d’avec les classes populaires, des familles modestes, bref du réel, dont la polémique autour de la formule de Fabien Roussel sur l’accès pour tous au bon et au beau a été le révélateur.

« Un bon vin, une bonne viande, un bon fromage, pour moi, c’est la gastronomie française… Et je dis que le bon, le beau, tout le monde doit y avoir accès. »

N’excluons personne est notre leitmotiv. Si pour certains, la priorité est d’interdire la viande, les voitures ou les centrales nucléaires, sans proposer aucune alternative crédible pour répondre aux besoins des français et sauver le climat, culpabilisant et faisant de la morale alors que les temps sont durs, que la crise frappe les familles modestes, les plus pauvres qui cumulent les difficultés pendant que 5 millions de français dépendent de l’aide alimentaire, ceux-là se trompent d’adversaire, ceux-là frôlent l’indécence.

L’objectif de la gauche doit être de faire tomber le mur de l’argent. Sa vocation demeure avant tout la lutte pour la justice sociale et non de se perdre dans des débats et considérations, bien souvent venus des Etats-Unis, qui communautarisent, divisent et incitent les citoyens à lutter les uns contre les autres.
La question posée est la rupture avec le libéralisme économique et politique, qu’il soit de droite ou de gauche. L’expérience et le vécu du plus grand nombre se confrontent à la sauvagerie de l’argent-roi, des profits de la haute-finance et du capitalisme prédateur dont la droite et son extrême, sans oublier  Macron, le président des riches, s’accommodent. Avec eux,  le système n’a rien à craindre. Les mal-nommées réformes entreprises depuis 30 ans, les propositions du MEDEF pour les présidentielles, estampillées nouveau-monde, sont une machine à broyer toujours un peu plus les droits sociaux, une machine à creuser les inégalités. Face à cela, il ne faut pas céder.

Les jours heureux_programme de Fabien Roussel

Les jours heureux_programme de Fabien Roussel

C’est une autre vision du monde que dévoile l’ambitieux programme  » les jours heureux  » de Fabien Roussel.

Nous ne sommes pas dans l’incantation vite oubliée.
Les propositions concrètes donnent à voir l’ampleur de la tâche en tant qu’exigence de gauche pour répondre à l’attente du pays – le SMIC à 1500 € net, les 500 000 emplois dans les services publics, un revenu étudiant à partir de 850 €, la nationalisation d’EDF, le triplement de l’impôt sur la fortune- plutôt que de faire les poches aux salariés, aux retraités et aux précaires.

 

 

 

Les français placent largement en tête de leurs préoccupations la crise sociale et le pouvoir d’achat.

Or, sans augmentation de salaire, pas de création d’emploi, pas de revenu supplémentaire pour la Sécurité Sociale.

 

Capter toutes les richesses créées pour les transformer en argent sonnant et trébuchant, en réduisant  le nombre de salariés et en faisant pression sur les salaires, c’est le rêve éveillé du grand patronat. Mais c’est  également le discours de la plupart des familles politiques, à l’exception au moins des communistes,  qui le concrétisent et le font accepter par un discours fataliste et démobilisateur. Au point de transformer les classes populaires, confrontées aux échecs successifs des mouvements sociaux, en traqueurs d’étiquettes pour remplir le frigo.

L’encadrement strict des prix des biens de première nécessité est une urgence absolue. Reprendre la main sur le prix de l’énergie, cela peut être fait tout de suite. Il est dans la possibilité du président de la République de l’imposer, comme le demande Fabien Roussel, en bloquant le prix de l’électricité et du gaz, et en supprimant immédiatement les 40% de taxes prélevées par l’Etat sur nos factures.

 

De même, il est inacceptable que les compagnies pétrolières versent d’énormes dividendes aux actionnaires et ne soient pas mises à contribution pour aider les ménages et faire baisser le prix de l’essence.
Ils n’ont aucune excuse pour s’exonérer de la solidarité nationale. En cas de refus, il faut les taxer à 100 %, proposent les communistes.


Ne pas se résigner mais faire autrement, affirme Fabien Roussel.

La gauche ne peut rester  en état. Elle a besoin d’un coup de fouet pour être revigorée en donnant plus de force au candidat communiste. Tout le monde reconnaît aujourd’hui notre originalité, notre sincérité, notre singularité et la cohérence de notre projet : un point d’appui pour changer le rapport des forces politiques.

Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles ont difficiles. (Sénèque).

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