Nom d’un Bourdieu

18, janvier 2020

Nous ne savions pas que Saint Médard disposait d’un chevalier blanc en la personne de Jacques Mangon qui, dit-il, aurait sauvé le parc du Bourdieu, rien que ça !!!!
C’est curieux cette multiplication de sauveurs dans ce monde libéral : Macron, Philippe, Gosn…..etc…
Le vrai sauveur du Bourdieu c’est son actuel propriétaire !!!
Il est effectivement l’obstacle au projet immobilier non pas dans le parc mais en bordure de celui-ci dans la zone de Cassy Viney.

 

C’est un peu l’histoire de l’arbre qui cache la forêt et le rapport du maire à ces riverains est loin d’être philanthropique. Chacun sait que pour vendre son projet immobilier on loue son environnement (votre résidence dans un écrin de verdure, ou au bord des Jalles, dans un environnement privilégié etc. . .) qui en l’occurrence s’adresse à une population ciblée aux gros revenus.

 

Tout laisse à penser que le « laboratoire d’un modèle urbain » tel que conçue par l’actuel maire n’est que la finalité d’une grosse opération immobilière allant du parc du Bourdieu au bord des jalles dont les contribuables paieraient les gros aménagements de départ et l’entretien ensuite.

 

Quel intérêt, dans une ville de 30 000 habitants dont les deux tiers sont boisés, d’avoir un parc de 28 hectares à deux pas du parc de l’ingénieur. Cette question, le toujours propriétaire des lieux se la pose également.

 

La méthode pour acquérir les 28 hectares (ce qui n’est ni urgent ni d’utilité publique absolue) qui commence par la volonté d’acheter une partie du terrain afin de dévaloriser, voire de rendre le reste inutilisable (Sud-Ouest du 10 /04/2019) pour finir par expulser l’actuel propriétaire,  s’apparente,  de notre point de vue,  à une découpe par étage lésant profondément Mr Egan qui plus est, par la contrainte.

 

Cet urbanisme se révèle être partout une machine à évincer progressivement les autochtones aux revenus modestes.

 

En 2014 dans leurs axes de campagnes, les communistes proposaient d’implanter dans cet espace et dans le cadre du développement économique local, un centre de recherche sur la forêt, une salle de congrès en bordure du parc dans sa partie constructible et une réimplantation de la vigne sur 13 hectares pour faire renaitre le cru bourgeois, patrimoine oublié de la ville.
Ceci nous paraissait, sous réserve d’un accord concerté avec le propriétaire, à la fois plus conforme à l’esprit des lieux et plus en phase avec l’environnement boisé dont nous bénéficions.
Car parallèlement, il nous faut construire une nouvelle relation à la forêt dépassant les intérêts strictement privés tout en intégrant les propriétaires et les communes dans un projet d’intérêt écologique national avec des retombées locales non négligeables pour l’emploi et l’économie.

 

Francis ROYER

Francis ROYER

Francis Royer notre chef de file communiste dans la liste d’union des gauches animée par S. Delpeyrat porte cette volonté.
La forêt couvre la majeure partie de notre territoire, elle ne peut être seulement un espace pour la production de bois dans un monde concurrentiel. La forêt est un bien commun de par sa fonction de stockage de CO2, de poumon écologique, de biodiversité.
De par sa réflexion, il met en débat la construction d’un nouveau pacte écologique alliant solutions à court terme et établissement d’un grand pôle de recherche et de développement autour de la forêt comprenant un centre d’intervention et de diffusion des connaissances et une nouvelle filière économique autour du gemmage.

On oublie singulièrement que pratiquement aucune recherche n’a été menée en vue de moderniser la pratique du gemmage pour une récolte de meilleure qualité seule à même de répondre aux besoins des industries de haute technologie.
Claude Courau

Claude Courau

Claude Courau, ancien résinier, inventeur d’un procédé révolutionnaire d’extraction de la résine sans impuretés était persuadé , dès 2009,qu’à l’époque du réchauffement climatique, continuer de s’approvisionner dans les forêts lointaines de Chine, d’Amérique du sud, de Madagascar, d’Indonésie était un non-sens car la forêt girondine est pour lui, redevenue compétitive.
Relancer le gemmage est avant tout une question de volonté politique marquant un changement de paradigme et qui place l’efficacité sociale et écologique au cœur du développement humain.

0 commentaires

Les Élus

Nos dernières archives
 

Dénomination du parvis du bâtiment Pierre Mendes France et du Centre Communal de Santé

Donner un nom à un bâtiment, une rue, un espace public n’est pas un acte neutre. C’est reconnaître à cette personne d’avoir marqué l’histoire de notre collectivité et d’incarner par ses actions ou ses écrits, des valeurs dans lesquelles nous nous reconnaissons.

Tram-train Bordeaux-Lacanau : une évidence.

C’est avec plaisir que nous voyons ces derniers jours fleurir dans la presse locale et les médias, des articles examinant le projet de relier Bordeaux à Lacanau par un train (40 km entre Saint-Médard en Jalles et Lacanau).

Thèmatiques Expressions